LotusBakeries soutient le Projet sud-africain Kusasadepuis 2018. Cette initiative vise à offrir aux enfants de la région un enseignement de premier ordre et d’accroître, ce faisant, leurs chances d’un avenir meilleur. Comme pour bon nombre, 2021 fut une année éprouvante: pauvreté, conditions difficiles pour élever des enfants, sans oublier la pandémie de coronavirus. Grâce au soutien de nombreux sponsors, dont le plus important est Lotus Bakeries, l’école n’a rien à envier aux meilleures écoles privées de la région.

Dans le district de Cape Winelands et dans la vallée de Franschhoek, en Afrique du Sud, le paysage luxuriant contraste avec la pauvreté écrasante de la population locale. Les enfants grandissent dans un environnement d’analphabétisme, de criminalité, de familles brisées et de chômage. C’est dansce contexte que le Projet Kusasa a vu le jour il y a une quinzaine d’années. «Tout a commencé lors d’une partie de football avec des enfants du coin», explique DougGurr, à l’origine du projet avec DaveRiordan. «Nous avons tout de suite pris contact avec l’école locale pour leur offrir notre aide dans l’apprentissage de la lecture en anglais (comme deuxième langue) et au niveau du sport et les aider à mobiliser des bénévoles pour nous assister dans le cadre de nos programmes.»

 

 

CRÉATION D’UNE ÉCOLE INDÉPENDANTE

Au bout d’un certain temps, Dave et Doug ont eu envie d’avoir un impact plus important ainsi quedavantage de poids. «Les enfants africains dans cet environnement vivent dans de petites maisons en bois, colléesles unes des autres, souvent dépourvues d’eau courante, d’électricité ou de toilettes. La manière la plus efficace de donner à ces enfants une chance d’avoir un avenir meilleur consistait à leur offrir un enseignement digne de ce nom», poursuit Doug. «L’apprentissage de la lecture et ducalcul durant les années de formation déterminent ce que ces enfants deviendront plus tard, à l’âge adulte. C’est la raison pour laquelle nous avons créé en 2015, dans le cadre du Projet Kusasa, notre propre école. Nous l’avons équipée de matériel approprié et avons engagé d’excellents professeurs motivés. Notre volonté commune est de donner à ces enfants de plus grandes chances d’avoir un avenir meilleur, en leur offrant un enseignement de qualité dès le plus jeune âge –ce que tout enfant mérite –quels que soient leur milieu social ou leurs problèmes.»

Initialement, le Projet Kusasa proposait trois classes et accueillait une cinquantaine d’enfants. Aujourd’hui, l’organisation compte 152élèves, répartis sur six classes, et un fantastique groupe d’enseignants travaillant sous la houlette de la directrice Marie-LouiseRaymond, qui veille au bon fonctionnement de l’école au quotidien. «Notre école s’attache au développement des élèves durant leur petite enfance», explique Doug. «Les dix premières années sont les plus importantes dans l’éducation d’un enfant. Un enfant qui évolue bien durant cette période aura de plus grandes chances de réussir dans la vie.»

 

 

kusasa3FAIRE D’UN RÊVE UNE RÉALITÉ

Le Projet Kusasa compte sur le soutien de nombreux sponsors, dont le plus important est LotusBakeries. «En décidant de nous soutenir, LotusBakeries nous a catapultés à un autre niveau», avoue la directrice Marie-Louise, reconnaissante. «Au-delà de leur aide financière, JanBoone et IsabelleMaes sont également très impliqués au niveau personnel et nous rendent régulièrement visite. Ils font preuve d’empathie et essaient de nous aider dans la mesure du possible. Grâce à leur soutien, l’école jouit d’un niveau technologique très élevé. L’intérêt qu’ils nous portent en toute sincérité et honnêteté motive toute notre équipe à s’investir pleinement. Grâce à eux, cette école a atteint le niveau d’excellence des écoles privées de la région. Rêver nous est devenu accessible.»

La communauté locale se montre particulièrement enthousiaste à l’idée de pouvoir participer au projet. «Malheureusement, nous ne pouvons accepter que 26nouveaux élèves par an», explique Marie-Louise. «Nous recevons parfois jusqu’à 220demandes d’inscription. Toutefois, nous choisissons délibérément de limiter le nombre d’élèves par classe afin de garantir un enseignement structuré et de qualité. Les parents de nos élèves s’engagent à faire du bénévolat 20heures par an au profit de l’école, en participant par exemple à l’apprentissage de la lecture en classe, en faisant le ménage ou en assistant à des ateliers. C’est très motivant de voir à quel point ce projet leur tient réellement à cœur! Même s’il arrive parfois qu’ils ne comprennent pas tout et que nous devions faire appel à des traducteurs, le soutien qu’ils nous témoignent est énorme, et c’est fantastique.»

 

 

APPRENDRE EN PÉRIODE DE PANDÉMIE

Face à la pandémie, les défis n’ont pas épargné non plus la vallée de Franschhoek. «Jusque finjanvier2022, les élèves de la plupart des écoles de la communautélocale n’ont pu se rendre en classe qu’en alternance. En moyenne, ils ne sont allés à l’école que trois fois toutes les deux semaines, afin de respecter le nombre limite d’élèves en classe et les mesures de distanciation sociale imposés ces deux dernièresannées», explique Marie-Louise. «À présent, l’école a repris comme si l’enseignement des enfants n’avait jamais été interrompu. Nos élèves bénéficient dès lors d’une sacrée longueur d’avance au niveau académique par rapport à leurs camarades d’autres écoles.»

Les conditions de vie des enfants représentent un autre défi. «Il est de notre devoir de faire preuve de compréhension à l’égard des difficultés que rencontrent les familles et de l’environnement dans lequel elles doivent vivre», affirme Marie-Louise. «L’été,avec la chaleur qu’il fait dans cette région, dormir dans une cahute en bois est quasi impossible. Les enfants arrivent souvent très fatigués à l’école. Certains n’ont même pas de table chez eux pour faire leurs devoirs ni d’endroit pour poser leurs cahiers. Nous respectons la manière dont les parents organisent leur vie, et nous essayons de ne pas leur ajouter de pression supplémentaire, leur vie est déjà bien assezstressante. En fait, nos plus grands défis sont aussi nos plus grandes réussites.» Les incendies sont en outre très nombreux dans la région, et les familles dont les huttes sont détruites perdent tout ce qu’elles ont. «Ces enfants font preuve d’une résilience incroyable», déclare Doug. «Ce sont des survivants. Un de nos professeurs a d’ailleurs dit un jour: “Je n’ai jamais vu des enfants avec autant de ressources. Ils n’ont besoin que d’une seule chose: qu’on leur donne leur chance.” Cette phrase, c’est ce qui nous motive, jour après jour et inlassablement, à nous battre pourque nos actions aient un impact direct et significatif sur la vie de nos enfants.»

Le moyen le plus efficace d’assurer à nos enfants un avenir meilleur était de leur offrir un niveau d’éducation élevé

- Doug Gurr